Cabinet de gestalt-thérapie

Gestalt-thérapeute (en cours de certification), je reçois adultes et jeunes adultes en thérapie au 39, bd Magenta – 75010 PARIS

Métro : Jacques Bonsergent (ligne 5), République (lignes 3, 5, 8, 9 et 11), Gare de l’Est (lignes 4, 5, 7), Bus: 20, 30, 31, 32, 35, 38, 46, 47, 56, 65, 75

Tel : 07 82 19 47 98  – contact@lafinetlesmoyens.fr

Mon parcours

Après des études en sciences économiques et sociales, j’ai dirigé plusieurs associations et collectivités publiques.

Entre 2005 et 2016, j’ai notamment dirigé le Centre spirituel du Hautmont, un lieu de formation humaine et spirituelle (exercices spirituels de Saint-Ignace).

Avec Champ-G, l’Institut de Gestalt du Nord, je me suis formé pour devenir gestalt-praticien (2019), et poursuit ma formation de gestalt-thérapeute du lien, selon l’approche de la Psychothérapie Gestaltiste de la Relation d’Objet (PGRO).

En parallèle de mon activité de thérapeute, je dirige le Forum104, espace spirituel et culturel.

Je suis membre de assoPGRO.

Ethique et Déontologie

J’adhère au Code de déontologie des praticiens en psychothérapie relationnelle (SNPPSY). A ce titre, je m’engage à un travail psychothérapique approfondi sur moi-même, à des formations spécialisées de haut niveau, et un questionnement constant de ma pratique et une coopération avec mes pairs dans le cadre d’instances professionnelles.

Ce qui m’anime en tant que thérapeute

Je mets la recherche de sens au coeur de ma démarche d’accompagnement.

Je m’intéresse aux conséquences des transformations sociales/sociétales sur/dans/pour la thérapie. Appréhendant transformation personnelle et transformation sociale comme un tout, je défends les idées suivantes :

  • la santé de nos sociétés et de nos collectifs est directement liée à la qualité des relations interpersonnelles,
  • la condition d’amélioration des toutes ces relations interpersonnelles qui tissent le lien social est elle même subordonnée à la qualité du lien de chacun à lui même.
  • il ne peut pas y avoir de « nous » s’il n’y pas d’abord de « je »,
  • la transformation personnelle permet de mieux nous mettre au service des autres.

Je place la relation comme moteur du changement. J’aborde le contact avec l’environnement comme expérience primordiale et composante essentielle du développement de la personne.

Ce que je propose est bien un travail thérapeutique et en aucun cas une démarche psycho-spirituelle. Si je suis bien placé pour savoir que la spiritualité peut constituer une ressource pour un travail sur soi et qu’un travail thérapeutique peut également avoir des résonances spirituelles, il faut également avoir conscience que la spiritualité peut être également un moyen pour éviter un travail psychologique en profondeur.

La thérapie pour construire le sens

Le sens de l’existence n’est ni inné ni donné, il m’appartient de la construire. Pouvoir donner une signification à ce qui m’arrive et que je ne maîtrise pas, consentir à cette réalité qui me résiste et qui peut être insupportable, reconstruire le sens des expériences passées et leurs liens avec les expériences actuelles. C’est ce que permet la thérapie.

Le fait même d’ « être au monde » peut être générateur d’angoisse. La thérapie peut m’aider à me confronter à cette angoisse inhérente à l’existence humaine et aux contraintes associées que sont la liberté, la responsabilité, la finitude, l’imperfection…Pour Jung, une névrose doit être comprise, finalement, comme la souffrance d’une âme qui n’a pas découvert son sens.

Bien qu’il m’appartienne de construire le sens de mon existence, la thérapie peut  également m’apprendre à savourer d’être là, sans me poser systématiquement de questions existentielles, à vivre sans pourquoi. A vivre tout simplement, avec comme seule raison d’être, d’être.

La thérapie peut également m’aider à accueillir certaines situations qui résisteront toujours à nos efforts de donner du sens. J’aime cette phrase de Paul Tillich dans Le courage de vivre : « L’acte d’accepter l’absence de sens est en lui même un acte plein de sens : il est un acte de foi ».

La thérapie gestaltiste pour créer du changement dans sa vie

La gestalt s’inscrit dans le courant de la psychologie humaniste, existentielle et relationnelle. Elle vise à développer l’autonomie, la responsabilité et la créativité. La gestalt s’intéresse aux interactions de l’individu avec ses environnements, qu’ils soient personnels, professionnels ou sociaux. Elle a de l’Homme une vision holistique et favorise le dialogue constant entre pensées, émotions et sensations corporelles.

Le thérapeute gestaltiste propose un dialogue qui permet de donner sens à ce que l’on vit, d’ouvrir des possibilités, de faire des choix. Il aide la personne en thérapie à mobiliser ses sensations, ses émotions, son imaginaire et son mode de pensée en vue de créer du changement dans sa vie et notamment pour :

  • augmenter la capacité d’adaptation à des êtres ou des environnements différents,
  • augmenter ou restaurer la liberté de choix,
  • permettre l’intégration des polarités en conflit,
  • développer la conscience de l’instant en tant que processus de guérison et d’équilibre dynamique,
  • évoluer dans son fonctionnement cognitif, émotionnel, comportemental, relationnel interpersonnel, dans sa personnalité.

L’apport de la psychanalyse des relations d’objet et des neurosciences affectives

Elaborée dans les années 1990, par Gilles Delisle, à Montréal, la PGRO articule la gestalt-thérapie, la psychanalyse des relations d’objet et depuis quelques années les découvertes des neurosciences affectives.

Chacun d’entre nous a vécu dans son enfance des expériences qui ont pu perturber son développement psychoaffectif et conditionner ses réactions émotionnelles. Ces perturbations se rejouent, se reproduisent dans les différentes sphères de la vie (couple, famille, travail, loisirs, etc.) et provoquent des impasses relationnelles et de la souffrance.

Ces distorsions relationnelles se produisent aussi dans la relation thérapeutique ce qui permet de les reconnaître, d’en élaborer le sens ensemble et de chercher à régénérer les capacités perturbées grâce à une relation fondée sur l’accueil de la souffrance, la présence attentive, l’intimité, le non jugement, la créativité et l’intégrité.

La relation, support central du traitement

La relation entre la personne en thérapie et le thérapeute est le support central du traitement. C’est une thérapie fondée sur le dialogue, l’accueil des affects, la recherche du sens des expériences dysharmonieuses, l’expérimentation avec le thérapeute de nouvelles façons d’être et de vivre en relation.

Une place importante est accordée :

  • Aux ressentis des personnes en thérapie, sensations corporelles et émotions, à leur prise de conscience fine et à leur expression, ainsi qu’à la compréhension de ce qui les provoque.
  • Aux ressentis du thérapeute, en résonance avec ceux de leurs client(e)s.
  • Aux façons plus ou moins ajustées des personnes de réguler leurs émotions ou de ne pas y arriver dans certains cas.
  • Aux fluctuations du lien entre le thérapeute et la personne en thérapie (ce qui nous rapproche, nous éloigne, nous fait peur, nous rend agressifs, tristes, joyeux, etc.).
  • A la vision que la personne a d’elle-même et du monde, vision qui oriente ses choix et ses décisions.
  • A l’engagement du thérapeute dans une « vraie relation réparatrice» seule porteuse de transformation durable.